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                                  TABAC ET ASTHME

 

                                                                          OBJECTIFS PEDAGOGIQUES.

 

- Faire connaître aux asthmatiques les risques d’aggravation des crises et ou de la maladie asthmatique lié au tabagisme sous toutes ses formes.

- Identifier  précosément le tabagisme des jeunes asthmatiques quelque soit le mode de consommation  (cannabis) car il induit une majoration de l’inflammation chronique des bronches a l‘origine de crises graves  fréquentes, plus résistantes aux traitements nécéssitant des  hospitalisations répétées en réanimation ou soins intensifs

- Faire connaître aux médecins qu’un tabagisme précoce peut réduire  définitivement le développement du poumon de l’adolescent en surface d’échanges comme en capacité à échanger.

 

 

                                                                         RAISONS DU CHOIX DU SUJET.

 

- L’asthme concerne en France près de 3 millions 500.000 personnes, soit en moyenne 5 % de la population générale son origine  est multifactorielle  (infectieuse, allergiques, médicamenteuses, professionnelles

-La  bronchite chronique,  les Bronchopathies obstructives chroniques (BPCO) ou encore les  Maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC) sont dans 90 % des cas liées à un  tabagisme chronique Elles concernent 1 fumeur sur 5 c'est-à-dire une population proche en nombre  de celle des asthmatiques

-L’asthme comme la bronchite chronique se caractérise par une atteinte inflammatoire des bronches. La différence entre ces deux pathologies porte sur les mécanismes physiopathologiques en cause mais les conséquences en sont assez voisines. Celles-ci se traduisent par une modification de la muqueuse qui tapisse l’intérieur des bronches et notamment par une hypersécrétion et ou une modification du mucus bronchique (schéma du mucus en fonction de la pathologie bronchique)

Celui ci est à l’origine d’une obstruction des bronches notamment de celles de plus petits calibres.

Un spasme des muscles bronchiques peut compléter le mécanisme de cette obstruction et majorer les  symptômes respiratoires (sifflement, essoufflement, expectoration).

-Le tabagisme de l’asthmatique développe et entretien une seconde pathologie  bronchique (BPCO)  qui potentialise et aggrave l’asthme.

 

                                                                                   PRISE EN CHARGE

 

-Devant un asthme du sujet jeune invalidant, résistant au traitement habituels, corticodependant ou corticoresistant il faudra penser en priorité à rechercher un tabagisme chronique inavoué (CO tester)

Le sevrage du tabac chez le sujet jeune n’est pas aisé  mais ici  il sera particulièrement difficile de convaincre l’asthmatique qui trouve dans la cigarette un triple bénéfice : anxiolytique, une régulation des émotions et un expectorant ou un facilitateur de la toux.

L’utilisation des substituts de la nicotine ou un sevrage partiel en tabac peut  être une modalité  d’engager le sevrage et le contact avec le jeune asthmatique. Une psychothérapie peut être associée pour traiter les troubles du vécu et les autres anomalies du comportement.

 

 

                                                                                   BIBLIOGRAPHIE.

.Mc Leish ACZvolensky MJ. Asthma and cigarette smoking: a review of the empirical. J Asthma. 2010 May;47 (4):345-61 Department of Psychology, University of Cincinnati, Cincinnati, Ohio 45221-0376, USA.