MIM2M3M4M5
         MIM2M3M4M5     

                             Tabac et Pollution extérieure 

 

 

La cigarette est un polluant  majeur qui contamine l’air, l’eau, la terre et participe au réchauffement climatique.

 

                                                                      1. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES.

 

-Sensibiliser citoyens et  politiques à une vision globale de la santé et de l’environnement à travers le concept ’ Capital Santé- Capital Environnemental’’

-Sensibiliser les citoyens à l impact durable des effets du tabagisme sur l’air, la terre, l’eau

-Comparer les effets de la cigarette au niveau de l’arbre bronchique et de l’arbre des forets (inflammation, destruction) pour faire comprendre le concept de capital santé-capital environnemental. 

 

                                                                      2. RAISONS DU CHOIX DU SUJET

La pollution de l’air

-Les méfaits du tabagisme sont focalisés sur le fumeur  (tabagisme actif), plus récemment sur son entourage (tabagisme passif)  mais rarement sur l’environnement lui-même. Pourtant, aujourd’hui la fabrication des cigarettes implique le mélange de nombreuses variétés de tabac d’origine différentes ce qui nécessite des énergies polluantes pour en assurer le transport et la distribution. Ces dépenses énergétiques génèrent une pollution et une production élevée de CO2 qui participe à la destruction de la couche d’ozone au réchauffement climatique.

-La cigarette contient également de nombreux produits toxiques libérés directement dans l’air avec la fumée secondaire, ou au cours de l’expiration de la fumée tertiaire par le fumeur. Des milliards de microparticules sont aussi relarguèes sur place (tabagisme passif) ou transportées à distance dans l’atmosphère. L’impact de cette double pollution environnementale reste difficile à évaluer aujourd’hui mais ses effets à moyen terme sont probables.

 

La pollution de la terre.

 -La production de tabac nécessite d’importantes surfaces cultivables réservées aux plantations de tabac (ou de cannabis) au détriment de la production de céréales et de la déforestation. La fabrication de la cigarette nécessite d’importantes quantités de bois (papier) et de surfaces pour faire sécher le tabac. (1 hectare de plantation /1 hectare de séchage)

-La culture du tabac épuise  rapidement la fertilité des sols et nécessite de recourir  plusieurs fois par an à l’utilisation de fertilisants, d’herbicides, d’insecticides. Ces produits, dont on n’évalue mal  les effets à long terme, traversent les sols, gagnent les nappes phréatiques ou les cours d’eaux et se retrouvent dans les chaînes alimentaires.

-La culture du tabac comme la consommation des cigarettes produit d’importantes quantité de déchets* Parmi ces déchets on individualise les filtres de cigarettes qui représentent une pollution considérable et durable (>12 ans) dépendante en grande partie des fumeurs.

 

La pollution de l’eau 

La culture du tabac génère une pollution des sols et une contamination des eaux, mais les déchets du fumeurs également. Les mégots rejetés dans la nature s’enfoncent dans le sol et participent par leurs composants toxiques à la contamination des eaux de ruissellement et ce jusqu'à la mer destination finale de la majorité des polluants.

 

La pollution de l’air de la terre et de l’eau

La cigarette est dans près de 30 % des cas à l’origine des incendies de forets  par négligence ou inconscience des fumeurs avec comme conséquence une pollution de l’air, de l’eau, des sols, de la faune et de la flore. Depuis fin  2011 les cigarettes commercialisées dans L’UE doivent être aux normes sécuritéFICHES EN BREF–incendie (Certaine partie de la cigarette sont moins perforées ce qui réduit l’auto combustion). Cette technique qui ne modifie pas la cigarette a permis de réduire de 40 % les dangers d’incendies dans les pays anglo-saxons ou elle est appliquée.

 

                                                                          3. PRISE EN CHARGE

L’évolution des comportements vers une meilleure gestion de notre capital santé et environnemental  nécessite de traiter ces deux thématiques globalement et durablement en favorisant l’éducation et la  la prévention des comportements à risques chez les plus jeunes.

*Estimation en 1995 : 2,3 milliards de kg de déchets et  209 millions de kg de déchets chimiques.