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                         Tabac et documents de désinformation

Tabac et désinformation

 

 

 

      VRAIS MENSONGES-FAUSSES VERITES-VRAIS EXPERTS-FAUX RAPPORTS, (EXEMPLE DU  PROJET MIX  de Philip Morris)

 

                                                                                       OBJECTIF.

 

Montrer aux fumeurs que les informations scientifiques concernant les risques de la cigarette apportées par les grandes Manufactures de Tabac ne peuvent être considérées comme véridiques.

 

                                                                         RAISONS DU CHOIX DU SUJET.

 

Le fumeur utilise son tabagisme pour se libérer de lui-même et de son environnement, pour vivre moins mal sa vie personnelle et sociale mais dans le même temps, il perd sa liberté et tous les jours un peu de sa vie car Il est manipulé :

 

 - par les services marketing des grandes compagnies cigarettières

 - par les experts qui travaillent pour ces sociétés au niveau des comités de lecture des journaux ou  des rapports 

- par lui-même et son comportement induit par ses propres dépendances à la nicotine

 

                                                                 PRINCIPAUX POINTS DU PROJET MIX 

 

L’accès aux documents internes de Philip Morris, classés secrets, depuis les années 1990,  a permis à  3 chercheurs de l’Université de Californie San Francisco de montrer que les effets des additifs dans les cigarettes étaient bien toxiques et que les conclusions du rapport du projet MIX n’étaient pas conformes avec la relecture et l’analyse statistique qu’ils en ont fait.

Le projet MIX était censé évaluer la toxicité additionnelle présente dans les cigarettes de Philip Morris Pour augmenter la consommation de cigarettes et toucher une clientèle toujours de plus en plus large la plupart des cigarettiers incorporent des additifs au tabac pour en modifier les propriétés et ainsi :

 

                                                            -diminuer l’âcreté de la nicotine et de la fumée. (Coumarine)

       - modifier le goût (cannelle, chocolat, menthol, miel, réglisse, vanille)

          - faciliter le passage de la fumée dans les petites bronches (théobromine

- augmenter le passage de la nicotine dans le sang (ammoniaque)

   - renforcer l’effet de la nicotine sur les neurones (acide lévulinique ) 

 

Le projet MIX montre que les additifs au tabac (333 testés / 599 !) sont bien toxiques, Ils augmentent de plus de 20 % la quantité de 15 carcinogènes et cytotoxiques connus dans la fumée mais ces résultats ne sont pas retenus dans les conclusions. Ce que ne dit pas ce projet c’est qu’en réduisant  à l’aide d’additifs l’âcreté et le réflexe de toux induit par le tabac on facilite l’inhalation profonde de la fumée et par là les risques cardio vasculaires du CO et les risques cancérigènes des goudrons.

C’est pour ces deux raisons bien admises aujourd ‘hui, que la femme est de plus en plus concernée par les risques cardio vasculaire du Co et par la fréquence du cancer bronchiolo-alvéolaire.

 

Ce que le rapport MIX ne dit pas non plus, c’est qu’en rendant le tabac plus agréable à fumer, on le rend plus facile à consommer notamment par les jeunes. Or nous savons que si  le risque de cancer pulmonaire est corrélé au nombre de cigarettes fumées il l est  encore plus à la durée du tabagisme, c’est-à-dire que l’âge d’entrée dans le tabagisme.

 

Ce qui est’’ exemplaire’’ dans l’article publié en 2011 par les chercheurs de San Francisco est de montrer que les données’ du rapport MIX étaient  exactes mais non ses conclusions. Cette divergence pourrait venir comme le suggère l’article du Monde  ( 24 / 12/2011 ) du fait que les Comités de lecture et les rapports d’experts  ont été signés sous influence, )afin  de se prévenir des critiques d’organisme de contrôle comme la FDA aux USA. L’objectif était de prouver que les additifs au tabac ne s’accompagnaient pas d’effets indésirables, ce qui fut fait

 

BIBLIOGRAPHIE.

Les effets toxiques des additifs dans les cigarettes :Etude du projet MIX de PHILIP MORIS

M S W ertz, T Kyriss, S. Paranjape, S Glantz ; Revue PLos Médecine 20 12 2012